24 février 2009

OÏO

Un film qui m'avait ravi lors de sa sortie en salle en 2004. C'est complètement délirant! J'avais été surprise de l'ouverture d'esprit du cinéma Quartier Latin car on n'a vraiment pas souvent l'occasion de voir des oeuvres de ce genre à cet endroit.

OÏO, un film de cinépeinture de Simon Goulet

19 février 2009

Making of d'ARTV en bouchons



sketch de préparation à l'atelier


Voici un vidéo où j'ai performé pour une autopub d'ARTV dans le cadre de "Chaque jour est un spectacle" avec l'équipe de TOXA et réalisé par Gabriel Poirier-Galarneau. Le tout représente le logo d'ARTV et est exécuté avec des bouchons de plastique récupérés dans nos bons vieux bacs verts. Nous sommes sur la rue Mont-Royal lors de l'évènement Nuit blanche sur tableau noir auquel je participe à chaque année depuis 3 ans avec beaucoup d'enthousiasme.

Malheureusement cette année, il pleuvait, alors il n'y a pas foule. Mais pour moi, rien n'est dramatique car mon image est bien imperméable!



16 février 2009

L'homme sur le fil




  • C'est l'histoire véridique d'une jeune funambule Philippe Petit qui décide de traverser sur un fil de fer, en toute illégalité, la distance entre les deux tours jumelles du World Trade center qui sont en 1974 en pleine construction (104 étages). Aidé de ces amis complices, il élaborera un plan très complexe pour exécuter cet exploit qui en ébahira plus d'un.
  • J'ai regardé ce film de James Marsh en fin de semaine et j'en suis toute retournée. Au-delà de l'aspect poétique de cette performance, je me demande comme une ultime question sur la vie: Est-ce que ce geste plein de charme et d'audace vaut plus que tout? Je suis moi-même souvent emportée par ce vertige de réaliser quelque chose de grand et de sublime qui donnerait un sens à ma passion. Il me semble que les obstacles sur la route ne deviennent alors qu'une partie de ce processus. L'objectif est dans la mire et plus rien n'entre en ligne de compte. Cette force qui en résulte est si admirable, le focus et la concentration sont tels que quelqu'un arrive à franchir toutes ses peurs d'une manière si sûre. C'est si magique de sentir cette ivresse. Mais qu'arrive-t-il si les gens qu'on aime font partie des obstacles? Je ne peux pas m'imaginer que je sacrifierais ça même pour être immortalisée.
  • Si vous louez ce film "Man on wire" regardez l'interview dans les bonus qui est encore plus intéressante que le film à mon avis car il en dit beaucoup plus sur sa manière de voir. On ne peut pas comprendre ce geste sans ça. J'en suis éblouie! Mais, je ne sais pas si on a le droit de faire vivre ça aux autres autour de nous. Quelque part c'est l'essence de la vie que ça touche. Vaut-il mieux une vie pleine d'éclats et de bouleversements qu'une longue et paisible vie toutes en nuances? Je me demande si nous n'avons pas toujours un peu ce combat à mener envers et contre tous pour chacune de nos passions.
Je me promet de lire son livre " Traité du funambulisme" et je vous en reparle.

11 février 2009

Notre bateau de pirates






Mon fils Sacha est un gars bien passionné et depuis qu'il a revu les épisodes du Pirate des Caraïbes à la TV, il est tout à coup enflammé à jouer aux pirates et réclame un nouveau bateau. Après quelques discussions sur le pourquoi vu que tu en as déjà un qui est magnifique et le parce que on peut pas faire de bataille navale juste avec un bateau, je finis par élaborer des plans de pourquoi on le ferait pas nous même tiens! Voyant Sacha bien décidé a construire son bateau avec un son cageau de clémentine, je me suis soudain offerte, à disons, peaufiner l'idée.



On s'est retrouvé à l'atelier avec quelques restes de coroplast, du bois, du carton, une robe sixties à sa soeur, bien du stock dont je ne me sert plus. D'après son dessin et la direction artistique de Sacha qui sait vraiment ce qu'il veut, on s'est mit à la construction. J'ai été surprise à quel point, il y a mit du coeur et de l'énergie. Je suis bien fière de cette belle journée passée ensemble à réaliser son idée. Il n'y a pas à dire, oublions les bébelles hors de prix et passons du temps avec nos enfants. C'est le secret pour apprendre à les connaître. Voilà son beau bateau et en plus il est superbe à la blacklight fluorescente! Et les canons, c'est lui et son papa qui les ont fait.

7 février 2009

Carnaval de Québec

Hier, j'ai viré à Québec en autobus me présenter le bout du nez à un autre vernissage au Musée de la Civilisation pour ma fameuse méduse présentée à ARTV. Plus genre conférence de presse finalement et comme les journalistes n'en ont que pour les vedettes, j'ai eu bien du temps libre pour visiter le musée. Très chouette d'ailleurs!

Et puis, je me suis initiée au joie du Carnaval où je n'avais jamais mis les pieds, piètre festivalière que je suis. J'ai adoré les sculptures sur neige avec le soleil couchant sur les plaines! On en avait plein la vue avec une cinquantaine de sculptures, des glissades, un château de glace, un sauna, du rafting de neige. C'était magnifique! Bref, ils savent fêter l'hiver à Québec! Il me semble que Montréal est moins invitant de ce côté là, avec sa neige grise et l'air maussade qu'on prend tous à la perspective d'une autre tempête. On ne sait plus jouer dehors! Il y avait justement une expo au musée sur ce thème. Ça l'air qu'il y a 4 phases depuis l'arrivée des premiers colons:

La catastrophe: les colons mourraient par milliers, de maladie, de faim, de froid, faute de s'être préparer.

Le confort: Les gens ont finit par s'inventer des moyens de transport, des vêtements chauds, des systèmes de chauffage. 80% des gens étaient encore agriculteurs. Ils profitaient de l'hiver pour se reposer des labours, pour s'amuser, se rencontrer, faire du ski.

La révolte: Ça c'est maintenant. On fait comme si l'hiver n'existait pas. Tempête pas tempête, on travaille pareil. Notre rythme de vie trop frénétique nous empêche de ralentir. On peste contre la neige et se dépêche de retrouver l'asphalte au plus vite.

L'intégration: C'est l'avenir. On profitera enfin de l'environnement. On s'adaptera aux saisons. On l'intègrera dans notre rythme de vie. Je crois bien qu'il y aura un temps où on regardera enfin autour de nous.








































4 février 2009

Vernissage du 30 janvier







Quelques images du photographe Jacques Pharand
du Journal de Rosemont
Merci à tous pour cette magnifique soirée!

N'oubliez pas l'expo se poursuit jusqu'au 24 février 2009!

La galerie est ouverte du mardi au samedi de 12h à 18h
6323, rue Saint-Hubert, Montréal, H2S 2L9 (métro Beaubien)
Tél: (514) 381-7333

3 février 2009

Même pas peur de la crise économique


L’année à peine commencée, on prédit déjà le pire, voire l'apocalypse!!! C’est drôle, il me semble l’avoir déjà entendue celle-là. C’est que j’ai l’impression qu’on aime bien s’inquiéter, se stimuler l’imaginaire catastrophiste. C’est sûr, c’est sûr, il y a des choses qui vont mal, peut-être même très mal. Mais comme à chaque fois que les États-Unis font un peu de fièvre, on se fait une mine de mourant par sympathie pour ne pas blesser l’égo de nos précieux alliés. Vous ne trouvez pas qu’on y va plutôt fort côté panique?


Vous ne vous rappelez déjà plus de la folie de la grippe aviaire, du bogue de l’an 2000, du 11 septembre, les pluies acides, la guerre froide? C’était vraiment, dans l’esprit de la majorité, le début de la fin du monde. Allez voir, juste pour le fun, les archives du Téléjournal de Radio-Canada dans les liens plus hauts (celui de la guerre froide est étonnant!). Nous avons terriblement soif d’avoir peur. Et cette fois, l’ironie c’est que cette peur provoque de toute pièce la crise actuelle. Le pétrole n’est pas encore en pénurie, les denrées alimentaires ne sont pas encore manquantes mais comme on sait d'avance qu'il va en manquer, les prix de la bourse augmentent et sur les tablettes aussi et finalement c'est une vraie de vraie crise. Curieusement, malgré les pertes des prêts à hauts risques des banques, Wall Street a battu tous les records cette année quant aux bonus offerts à ses hauts dirigeants. Mais on ne veut pas savoir. On consomme moins, s’endette moins, ce qui est une bonne chose bien sûr, mais c’est parce qu’on tremble dans nos culottes que le ciel nous tombe sur la tête. Ainsi les choses arrivent comme prévues, les emplois se perdent faute d’aller de l’avant, les banques se braquent et ne prêtent plus et les projets, un à un, s’écroulent. Si on pense vraiment que chacun doit faire sa part pour que le monde aille mieux, je me dis : chacun de son côté, arrêtons d’avoir peur un peu chaque jour. Allons de l'avant, soyons novateurs, créatifs, profitons-en pour changer des choses! Vivons quoi!